﷽
Hafsa bint `Omar Ibn Khattab
Hafsa se maria durant sa jeunesse avec Khunays bin Houdhaifa , le frère de l’un des premiers musulmans : Abdullah bin Houdhaifa . Elle effectua plus tard l’hégire vers Médine en compagnie de son mari. Hafsa devint veuve après que son mari mourut lorsque sa santé se dégrada peu après son retour de la bataille de Badr (Boukhari, Maghazi, 12). Son père, Omar ibn al Khattab , fut très touché de la voir sans cesse triste. Il fallait qu’il trouve une issue à ce problème. L’une des solutions était de la marier avec une personne en qui il aurait complètement confiance. Omar bin Khattab décida alors de marier sa fille à l’un de ses proches amis. Il pensa tout d’abord à son ami, le gendre du Prophète , Othman ibn Affan, qui venait tout juste de perdre sa femme, Rouqayya la fille du Messager . Othman lui demanda quelques jours de réflexion. Lorsqu’il lui répondit courtoisement qu’il ne pensait pas se marier avec Safiya, Omar fit la même proposition à Abou Bakr. Omar fut très attristé de recevoir à nouveau une réponse négative, cette fois-ci d’Abou Bakr . Il partit alors partager ses sentiments avec le Messager qui le consola en l’informant que Hafsa allait se marier avec meilleur qu’Othman . Il lui déclara quelque temps plus tard qu’il désirait lui-même épouser sa fille Hafsa . Omar fut très heureux de cette nouvelle et la maria tout de suite à l’Envoyé d'Allah . Ils se marièrent durant le mois de Ch’aban de la troisième année de l’hégire (625).
Le Messager accordait beaucoup d’importance à Hafsa . Elle possédait, comparée à ses coépouses, un lien très particulier avec le Prophète . Elle était, à l’image de son père de qui elle héritât par voie génétique de certaines particularités, d’un caractère assez dur. C’est peut-être pour cela que son père la conseillait de temps en temps et lui demandait de ne surtout pas offenser le Messager.
Hafsa devint ainsi l’une des épouses du Prophète . Ce mariage créa un lien de parenté entre Le Messager et son plus proche ami après Abou Bakr , celui qui fit de grands sacrifices au nom de l’Islam : Omar bin Khattab . Ainsi, par la même occasion, l’envoyé d'Allah consola Omar qui avait été très affecté de la situation de sa fille et ce mariage permit aussi de mettre complètement fin à la déception qu’Omar avait ressentie à l’égard d’Othman et Abou Bakr . Peu après le mariage du Messager et de Hafsa .
Le Messager accordait beaucoup d’importance à Hafsa . Elle possédait, comparée à ses coépouses, un lien très particulier avec le Prophète . Elle était, à l’image de son père de qui elle héritât par voie génétique de certaines particularités, d’un caractère assez dur. C’est peut-être pour cela que son père la conseillait de temps en temps et lui demandait de ne surtout pas offenser le Messager .
À la mort de l’envoyé d'Allah, elle se tint autant que possible à l’écart des conflits politiques qui suivirent sa disparition. En effet, elle vécut une vie très modeste autant durant le califat d’Abou Bakr que de son père Omar .
La compilation des versets Coraniques sous forme de livre (mus’haf), préparée par le compagnon Zayd bin Thabit durant le califat d’Abu Bakr , a été transmise à la mort de celui-ci au nouveau calife Omar bin Khattab . À la mort du deuxième calife, le mushaf fut remis cette fois-ci à la mère des croyants : Hafsa . Lorsque Othman décida de décupler le Coran, il demanda l’exemplaire de Hafsa pour en faire des copies et il le lui remit une fois les travaux finis (Boukhari, Fadail al-Qur’an, 3).
Hafsa mourut à Médine, en l’an 45 du calendrier hégirien, durant le mois de Ch’aban (octobre 665), alors qu’elle avoisinait les soixante ans. Sa prière mortuaire fut dirigée par le gouverneur de Médine Marwan bin Hakem et elle fut enterrée dans le cimetière de Médine (Janna al-Baqi).
Elle était l’une des rares femmes de l’époque à savoir lire et écrire. Elle fut aidée pour cela par l’une des membres de sa famille : Chifa bint Abdullah. Elle rapporta 60 hadiths du Prophète et de son père Omar . Quatre de ces hadiths se trouvent à la fois dans le sahih de Mouslim et de Boukhari. Six d’entre eux sont présents dans le sahih de Mouslim uniquement et les 66 paroles prophétiques restantes sont dans le Musnad de l’imam Ahmed.
Wa Allâhou A’lam
Allah est le plus savant
Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed , ainsi que sur sa Famille, et qu’Allah soit satisfait de ses successeurs (califes) bien dirigés : Abou Bakr, 'Omar, 'Othman et Ali et les autres compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Qu'Allah nous protège tous contre le mal des mauvais caractères et des passions, il est certes celui qui entend les invocations, et c’est celui vers qui est l’espoir, il nous suffit et est notre meilleur garant.
Si j'ai écrit quelque chose qui contredit ce qu'Allah dit, ou ce que le Prophète Mohammed a dit, fait ou toléré, ou un principe établi par consensus, il s'agit d'une erreur de ma part et l'influence du diable, cela est à délaisser. Seul le Prophète Mohammed est infaillible dans ce qu'il a dit ou a fait. Seul Allah est Parfait.
Je demande humblement à Allah de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.