﷽
L’état de sacralisation : Al–ihrâm
Al–ihrâm : L'état de sacralisation
Il faut savoir que le premier rite du hadj ou de la omra est l’ihrâm. Il faut connaitre le lieu de l’ihrâm, sa période, ce qu'on doit faire avant l’ihrâm et son sens, les différents rites pour lesquels on doit se mettre en état d’ihrâm, ce qu'on doit dire au moment de l’ihrâm et après et ce qu’il est interdit de faire.
Règles à observer durant le Ihram :
Avant même l’état de sacralité, le pèlerin devra :
Se purifier : prendre un bain rituel tel celui des grandes ablutions, se couper les ongles, se nettoyer les aisselles et le pubis, ainsi que de se parfumer.
Retirer ses vêtements et porter deux étoffes (obligatoire pour l’homme) sur les parties inférieures et supérieures du corps, quant à la femme, elle garde sa tenue vestimentaire habituelle sans impliquer une mode particulière.
Accomplir deux génuflexions, rak’at. Durant son état de ihram, le pèlerin devra faire la talbiya, appel d’imploration d'Allah.
Il est cependant interdit au pèlerin durant son ihram :
De porter des vêtements cousus, c'est-à-dire qui prenne la forme des membres corporels,
de se parfumer,
de couper ses ongles et ses cheveux,
d’avoir des rapports sexuels ou une intimité sexuelle avec son épouse,
de se couvrir la tête, pour les hommes,
de témoigner en faveur d’un mariage ou même de contracter un pacte de mariage,
de cueillir des végétaux ou de déraciner des arbres ou encore de chasser ou d’égorger du gibier. Il faut préciser que la femme, quant à elle, ne pourra se couvrir ni le visage ni les mains.
En cas de transgression d’une de ces règles, le pèlerin devra :
Soit sacrifier (immoler) un ovin ou un caprin,
Soit jeûner trois jours,
Soit accomplir une expiation qui consiste en le fait de nourrir six pauvres.
At-tawaf
La circumambulation se fait autour de la ka’ba, le sanctuaire sacré à La Mecque. Il s’agit de sept tours en commençant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. On débute par La pierre noire (al hajar al aswad), elle se situe au coin qui précède la porte de la ka’ba et, l’on termine à la hauteur de La pierre noire. Cette pratique symbolise le fait de remonter le temps à la source, Abraham, celui qui a reconstruit la ka’ba, le père du monothéisme, qui se trouve selon un hadith au septième ciel, afin de purifier notre croyance de toute ingratitude.
Le Prophète a dit : "La pierre noire provient du paradis et était plus blanche que la neige, jusqu'à que les péchés des polythéistes l’ont rendu noire" (Rapporté par El Tirmithi).
La pierre noire est bénie ; cette bénédiction est issue de l’adoration, car celui qui la touche et l’embrasse par adoration envers Allah et par obéissance au prophète , sera touché par la bénédiction découlant de la conformité de ses actes à ceux du Prophète . D’ailleurs, lorsque Omar embrassa la pierre noire, dit : "Je sais parfaitement que tu n’es qu’une pierre, qui ne peut être ni bénéfique ni même néfaste, si je n’avais pas vu le Prophète t’embrasser, je ne t’aurais jamais embrassée." (Rapporté par Boukhari)
Toucher la pierre ou l’embrasser ou lui faire signe de la main constituant les premiers gestes de celui qui veut tourner autour de la Ka’aba dans le cadre d’un pèlerinage majeur ou mineur ou comme un acte cultuel surérogatoire.
Si on le fait de la toucher ou de l’embrasser est impossible, on peut lui fait signe de sa main et dire : " Allahou Akbar". D’après Ibn Abbas , le Messager a fait le tour de la Ka’aba sur un chameau et chaque fois qu’il se trouvait devant l’angle, il lui faisait signe et disait : "Allahou Akbar." (Rapporté par Boukhari)
Quand le Messager d’Allah arriva à La Mecque, il se présenta à la pierre et la toucha. Puis il passa à sa droite, pressa le pas pendant trois tours, puis marcha ordinairement quatre fois. (Rapporté par Mouslim).
Trois sortes de tawaff (Tour) sont à noter :
Tawaff al ifada (de la visite), piliers du pèlerinage,
Tawaff al qoudom (de salutation), acte surérogatoire,
Tawaff al wada’ (d’adieu), recommandé, sauf pour la femme qui est en période d’indisposition pour cause des menstrues. Il est primordial d’être en état de purification pour que le tawaff soit valide.
Il est permis à la femme qui devient indisposée ou en couches après avoir entamé l’état de consécration rituelle, d’accomplir tous les rites, exception faite du Tawâf et du Sa`î. Elle n’aura pas, ensuite, à faire le Tawâf d’arrivée, si elle fait la station à `Arafa. Elle attend la fin de ses règles ou de ses lochies pour se purifier et s’acquitter du Tawâf du déferlement et de celui d’adieu et accomplir le Sa`î du Hajj, si elle accomplit un Hajj du type ‘Ifrâd. Si elle avait l’intention d’accomplir un Hajj du type Tamatu`ou Qirân, elle n’aurait à accomplir que les rites du Hajj du type ‘Ifrâd et serait dispensée des rites des deux autres types du Hajj. Tout ceci au cas où elle ne serait pas purifiée avant la Station à `Arafa, sinon, elle pourra accomplir les rites des deux types.
Si elle fait la station à `Arafa, en étant purifiée, elle devra accomplir le Tawâf du déferlement avant son indisposition, de peur qu’elle ne retarde le Tawâf du déferlement jusqu’après la fin de ses règles.
Si elle accomplit le Tawâf du déferlement puis devient indisposée et si elle quitte La Mecque avant sa purification, elle sera dispensée de l’accomplissement du Tawâf d’adieu
La procession entre le mont de Safa et de Marwa est un des piliers du pèlerinage.
Il symbolise le parcours effectué par Hajar, , épouse d’Abraham , en recherche de moyens de subsistance pour son fils Ismaël, sur . Après tout effort, le croyant ayant pris les causes à effet remet sa confiance totale en Allah . Pour être valide, se parcourt devra s’effectuer après le tawaff, ainsi que débuter sur le mont Safa vers Marwa, revenir à Safa et ainsi de suite jusqu’au septième parcours qui se terminera sur le mont Marwa. Notons que la purification des souillures mineures n’est pas une condition pour effectuer ce parcours. Il est recommandé, durant ce parcours, ainsi que durant le tawaff, de réciter le Coran, de glorifier Dieu, d’implorer Son pardon ainsi que de faire des invocations pour toutes et tous. Rappelons que les salutations du Prophète Mohamed y sont fortement recommandées, ainsi que sur Sa sainte famille purifiée, .
La station de Arafat (Wouqouf bi ’Arafat)
La station à Arafat est le pilier le plus important du pèlerinage. Le Prophète Mohamed ainsi que sur Sa famille purifiée, rappelle dans un hadith : "Le pèlerinage, c’est la station à Arafat." (Rapporté par l’Imam Tirmidhy).
Aïcha, , mère des croyants, rappelle que le Prophète a dit : "Ce jour, Allah y délivre ses serviteurs de l’enfer". (Rapporté par Mouslim). L’enfer est la colère et l’éloignement d'Allah, comme le paradis serait la clémence et la proximité d'Allah .
Le jour de Arafat est le neuvième jour du mois de dhou-el-hidja, celui qui précède le jour du sacrifice, ’aïd al-adha. Il symbolise le jour du jugement dernier, notre présence devant Allah .
Arafat consiste en le fait de rechercher l’intimité d'Allah et de Son Prophète en priant, invoquant, glorifiant Allah et en faisant des salutations sur le Prophète et Sa sainte famille.
Sur le mont Arafa, le pèlerin accomplira la prière par regroupement des prières et allégement. Il priera le Dohr et le Asr, l’après-midi ensemble et de deux génuflexions (raka’at), seulement, il y restera jusqu’au coucher du soleil révolu.
A – Le lieu de l’ihrâm (le miqât)
Le Prophète a déterminé des endroits par lesquels celui qui veut accomplir le hadj ou la omra ne peut passer et qu’il ne peut dépasser en allant à la Mecque sans être en état d’ihrâm. Ces endroits sont :
Dhoul-halîfah, appelé de nos jours Abiyâr ali, c’est le lieu de l’ihrâm pour les habitants de Médine et ceux qui y passent par voie terrestre ou aérienne.
Al-Jouhfah, un endroit près de Rabagh, sur la route côtière. Les gens se mettent en ihrâm à Rabagh qui est situé un peu avant le lieu de l’ihrâm. C’est le lieu de l’ihrâm pour les habitants du Maghreb, de Syrie, d’Égypte et de ceux qui passent par ces pays par voie terrestre, maritime ou aérienne.
Yalamlam, appelé actuellement Assa’diya, est le lieu de l’ihrâm pour les habitants du Yémen et ceux qui empruntent cette voie.
Qarn-al-Manâzil, appelé Assayl al-kabir, est le lieu de l’ihrâm pour les habitants de Najd et de ceux qui y passent par voie terrestre ou aérienne.
Dhatul-‘irq, c’est le lieu de l’ihrâm pour les habitants de l’Irak et de ceux qui empruntent cette voie par la route, la mer ou l’air.
Celui dont la demeure ne se situe pas dans les lieux de l’ihrâm cités, se met en état d’ihrâm pour le hadj ou la omra dans sa demeure, à l’exception de ceux qui habitent la Mecque. Ceux-ci doivent quitter la ville jusqu’à ses environs pour se mettre en état d’ihrâm pour la omra, pour le pèlerinage, ils se mettent en état d’ihrâm à la Mecque. Celui qui est passé par ces lieux sans penser accomplir ni le hadj ni la omra, puis il en a eu l’intention après les avoir dépassés, se met en état d’ihrâm à l’endroit où il a cette intention, il ne doit le dépasser qu’en état d’ihrâm (Celui qui ne passe pas un lieu miqât (lieu de l’ihrâm), se met en état de l’ihrâm lorsqu’il passera tout près de ce lieu).
B – Période de l’ihrâm pour le pèlerinage
Ce sont les mois qu’Allah a mentionnés :
اؐلحَجُّ أَشۡهُرُُﹸ مَّعۡلُومٰتﹸﹸ
"Le pèlerinage a lieu dans des mois connus…" (Coran 2/197).
Ces mois sont Chawâl (dixième mois du calendrier hégirien), Dhoul-Qui’da (onzième mois) et les dix premiers jours du douzième mois qui est Dhoul-Hidja. Si l’on se met en état d’ihrâm avant ces mois, l’ihrâm ne sera pas valide selon la majorité des savants (oulémas).
Si on se met en état d’ihrâm à ‘arafât avant le fajr (avant le lever du soleil), la veille du 10 de Dhoul-hidja, le hadj est valide, par contre pour la ‘omra, on peut se mettre en état d’ihrâm à n’importe quel moment de l’année.
C – Ce qu’on doit faire avant l’ihrâm
Avant de te mettre en état d’ihrâm, il est apprécié de faire ce qui suit pour s’y préparer.
• Prendre ce dont on aura besoin pour se couper les ongles, les moustaches et t’épiler les aisselles et le pubis. Si on vient de faire cela, on n’est pas tenu de prendre ce nécessaire.
• Se laver le corps pour enlever la saleté et la sueur en cachant sa pudeur. Le lavage n’est pas obligatoire en cas d’empêchement.
• L’homme doit enlever tous les vêtements cousus ou tissés, destinés à tout le corps ou à un membre, comme les habits, les sous-vêtements et les chaussettes. Il portera deux pièces d’étoffes (deux draps), de préférence de couleur blanche, qu’elles soient neuves ou lavées, il chaussera ce qu’il voudra, il est permis de mettre des souliers ne dépassant pas la cheville et sans chaussettes. Il est apprécié que le tissu de l’ihrâm soit blanc et propre. Quant à la femme, elle doit enlever ce qu’il y a sur son visage comme le voile qui est cousu spécialement pour le visage, elle mettra un voile qui lui couvre la tête et le visage de la vue des hommes avec qui, il ne lui est pas interdit de se marier, il n’y a pas de mal à ce que son voile touche son visage, elle n’a pas besoin de mettre sur la tête un turban, ou autre chose, qui empêcherait ce voile de toucher son visage comme le font certaines femmes, cela ne fait pas partie de la sunna.
La femme est aussi tenue, au moment de l’ihrâm, d’enlever les gants ou tout ce qui peut couvrir les mains. Hormis le voile et les gants, il n’est pas interdit à la femme de porter ce qu’elle avait l’habitude de porter à condition qu’elle ne se fasse pas coquette.
Il ne lui est pas recommandé une couleur spéciale. Quant au tissu de l’ihrâm, la croyance du commun des hommes que la femme doit porter un tissu vert pour l’ihrâm n’a pas de fondement. Certains pensent, qu’elle doit porter le blanc, cela n’est pas permis, car elle ressemblerait à l’homme. Elle se met en état d’ihrâm avec des habits que les femmes ont l’habitude de porter, à l’exception des habits coquets.
• Après s’être lavé, on se parfume le corps, sans parfumer les habits de l’ihrâm, puis on prépare l’intention de se mettre en état d’ihrâm. La femme peut mettre un parfum dont l’odeur n’est pas très forte.
Aicha , dit : “Je parfumais le Messager d’Allah, , afin qu’il rentre en état de sacralisation” (Rapporté par Al Boukhari et Mouslim). Sans parfumer ses Habits, comme l’a dit le Prophète : “Et ne portez pas d’habits qui ont été touchés par le Safran ni le Wars (qui est une plante dégageant une bonne odeur)” (Rapporté par Al Boukhari et Mouslim).
D – Signification de l’ihrâm
Le ihram est un symbole de pureté et de renonciation aux choses de ce monde. Il représente également l’égalité des hommes devant Allah. Lorsque le pèlerin revêt son ihram, il entre dans un état de pureté qui lui interdit de se disputer, de commettre des actes de violence contre des personnes ou des animaux et d’avoir des rapports conjugaux. Une fois revêtu de ses habits de Hajj, il n’a plus le droit de se raser, de couper ses ongles ou de porter des bijoux, et il doit garder ce vêtement jusqu’à ce qu’il ait complété tous les rites du pèlerinage.
Pour les pèlerins qui se trouvent déjà à la Mecque, le Hadj débute à partir du moment où ils revêtent leur ihram. Certains pèlerins provenant de contrées lointaines peuvent être entrés à la Mecque quelques jours plus tôt avec leur ihram. Le revêtement du ihram s’accompagne des premières invocations du Hadj appelées talbiyah :
Après les préparatifs cités, on se met en état d’ihrâm.
C’est "formuler" l’intention d’accomplir le rite voulu, si on a envisagé de le commencer, on est en état d’ihrâm même si on ne prononce rien. Il est préférable de formuler l’intention après l’une des prières obligatoires. Si ce n’est pas le moment d’une prière obligatoire, il est permis de prier deux unités de prière, si ce n’est pas un moment qui est déconseillé pour les prières non prescrites, par exemple, après la prière du fajr et du ‘asr, dans ce cas, tu te mets en état d’ihrâm sans prier.
L’intention prononcée pour le hadj est :
"Ô Allah, je réponds à ton appel pour le hajj "
Labïka-lahouma hadja"
لَـبَّيۡكَ اؐللَّهُمَّ بِحَجًّا
et pour la omra :
Ô Allah, je réponds à ton appel pour la omra
" Labïka-lahouma omra"
لَـبَّيۡكَ اؐللَّهُمَّ بِعُمۡرَة
Si tu accomplis le hadj ou la omra à la place d’une autre personne, tu formules l’intention de l’ihrâm au nom de cette personne, il est permis que tu dises dans ce cas :
(Ô Allah, je réponds à ton appel au nom d’untel).
"Labaïkalahouma ‘an foulâne "
لَـبَّيۡكَ اؐللَّهُمَّ عَنۡ فُلآنۡ
E – Différents rites pour lesquels le pèlerin doit se mettre en état d’ihrâm (pour le hajj ou la omra).
Il y a trois types de rites : la jouissance " El-Tamatou' ", la jonction " El-qirâne " et l’unicité " El-Ifrâd " ; le meilleur des rites est le Tamatou’, puis le Qirân et enfin l’Ifrâd.
• Le tamatou’ (la jouissance) signifie qu'on formule l’intention de l’ihrâm pour la omra pendant les mois du pèlerinage déjà précités, à l’endroit déterminé pour l’ihrâm. Quand on aura accompli ces rites, tu enlèveras l’ihrâm à la Mecque pour le hadj, mais on devra sacrifier une bête pour le tamatou', si on ne réside pas à la Mecque.
• Le qirân (jonction) signifie qu'on formule l’intention de l’ihrâm à la fois pour le hajj et la omra à l’endroit de l’ihrâm (allahouma labaïka hajjane wa ‘omra), ou qu'on se met en état d’ihrâm pour la omra, puis tu entames le hadj avant le circuit autour de la Maison Antique (Kaaba) ces tours sont appelés tawâf. Dans ce cas, on reste en ihrâm jusqu’à la lapidation le jour de l’Aïd ; on se coupe les cheveux et on sacrifie une bête comme pour le tamatou.
• L’Ifrâd (l’unicité) signifie qu'on formule l’intention de l’ihrâm pour le hadj uniquement à l’endroit de l’ihrâm. On doit rester en état d’ihrâm jusqu’à la lapidation le jour de l’Aïd. Dans ce cas, le sacrifice n’est pas recommandé.
Avertissements :
• L’ihrâm d’un enfant pour le hadj ou la omra est valide, s’il est en âge de discernement, s'il peut formuler son intention lui-même, sinon, son tuteur peut le faire à sa place et doit lui faire éviter les interdits de l’ihrâm.
• Si la femme a ses règles ou bien si elle est en couches avant l’ihrâm, elle se lave et se parfume et se met en état d’ihrâm comme les autres, si elle a les règles ou si elle accouche après l’ihrâm, elle reste en état d’ihrâm et accomplit tous les rites à l’exception du tawâf qu’elle doit reporter jusqu’à ce qu’elle soit purifiée. Si elle s’est mise en état d’ihrâm pour le tamatou’ et qu’elle n’est pas encore purifiée le jour de ‘Arafât, elle formule l’intention du hadj qu’elle associe à la omra, ainsi, elle continuera son hadj sous le rite de quirân, elle ira à ‘Arafât et fera ce que fait le pèlerin, à l’exception du tawâf et du sa’y (c’est le va-et-vient entre les deux monticules de la Mecque, Saffâ et Marwâ) qu’elle doit reporter jusqu’à ce qu’elle soit purifiée.
• Celui qui voyage par avion, doit se mettre en état d’ihrâm dans les airs au moment où il se rapprochera d’un lieu de l’ihrâm (le miquât) ; il ne doit pas reporter l’ihrâm jusqu’à l’aéroport de Djeddah, car Djeddah n’est un miquât, que pour ses habitants et pour ceux qui y sont autorisés.
Il lui est possible de se laver et de porter le drap de l’ihrâm sous ses vêtements avant de prendre l’avion, quand il se rapprochera du lieu de l’ihrâm, il enlèvera ses vêtements et portera le vêtement approprié (le rida’), puis il formulera l’intention de l’ihrâm.
S’il n’a pas d’habits pour l’ihrâm, il gardera son pantalon, enlèvera les vêtements dont il entourera les épaules, le dos et le thorax et formulera l’intention de l’ihrâm. Une fois arrivé à l’aéroport, il mettra les habits de l’ihrâm dès qu’il en disposera et enlèvera son pantalon.
Quant à la femme, elle n’a pas d’habits spécifiques à l’ihrâm. Elle se mettra en état d’ihrâm dans l’avion avec ses habits, mais elle enlèvera le barqa’ (foulard qui couvre le visage) et mettra le voile à sa place. Elle enlèvera aussi les gants comme il est mentionné plus haut.
• Certains pèlerins se photographient après l’ihrâm, cela est interdit pour deux raisons :
a) Cela peut être un acte de désobéissance et interprété comme ostentatoire. (Ils ne doivent pas entamer leur rite par ce péché).
• Il faut que celui qui accomplit le hadj ou la omra à la place d’un autre, ait accompli personnellement le hadj ou la omra.
• Certains pèlerins laissent paraître leurs épaules droites après l’ihrâm, c’est une erreur parce que cela ne se fait qu’au moment du premier Tawâf (tawâf al-qoudoum).
"Ô Allah, vivifie nos cœurs et accorde–nous les mêmes grâces que celles qu’ont reçues nos nobles prédécesseurs !"
Wa Allâhou A’lam
Allah est le plus savant
Seul Allah est Parfait.
Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed , ainsi que sur sa Famille, et qu’Allah soit satisfait de ses successeurs (califes) bien dirigés : Abou Bakr, 'Omar, 'Othman et Ali et les autres compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Si j'ai écrit quelque chose qui contredit ce qu'Allah dit, ou ce que le Prophète Mohammed a dit, fait ou toléré, ou un principe établi par consensus, il s'agit d'une erreur de ma part et l'influence du diable, cela est à délaisser. Seul le Prophète Mohammed est infaillible dans ce qu'il a dit ou a fait.
Je demande humblement à Allah de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.