﷽
Deuxième Calife : le Compagnon
`Omar Ibn al-Khattâb
Selon Abou Houreyra , le Messager d'Allah a dit : "Parmi ceux qui vous ont précédés, les fils d'Israël, il y eut des hommes qui n'étaient pas des prophètes, mais auxquels Allah a adressé la parole. S'il devait y en avoir dans ma communauté, ce serait Omar !" (Rapporté par Boukhari)
Le Messager d'Allah a dit : "Dans ma communauté, il y a des gens inspirés. Par Allah, 'Omar est l'un d'entre eux ! " (Rapporté par Boukhârî d'après Aboû Hourayra et aussi Mouslim selon 'Aïcha).
Omar Ibn el–Khattâb, le sagace
`Omar, connu sous le nom d'al-Fârôuq (Le Sagace), est le deuxième calife de l’Islam. Il a succédé à notre maître Abou Bakr. Il a dirigé les affaires du califat avec loyauté et justice. Il a fait preuve d’excellence dans la gestion et la stratégie. Il fait partie des dix compagnons auxquels le Messager d'Allah a annoncé la bonne nouvelle qu’ils seront des gens du Paradis. Il est le premier calife à être appelé amir al-moûminîn.
Sa généalogie
Il est Omar Ibn Al-Khattab Ibn Noufail Ibn Abd Al-Ouzza Ibn iyah Ibn Abd-Allah Ibn Qourt Ibn Rizah Ibn Adi Ibn Kaâb Ibn Louâay- Ibn Ghaâlib Al-Qoreïchi Al-`Adwi, clan responsable des arbitrages entre les différentes tribus. Son père, Al-Khattab, était l'un des chefs les plus redoutés et les plus respectés, bien qu'il ne soit pas un riche notable.
L'imam An-Nawawi a rapporté qu'il était né l'an 570-577 après Jésus . Omar a dit pour sa part qu'il était né 4 ans après la Grande Guerre des mécréants (la guerre d'al-Fujjâr).
Le prénom de sa mère était Hintima bent Hachim ben Al Moughira des Banou Makhzoum, faisait partie des familles les plus illustres du clan des Banou `Adi, qui avaient les charges d'arbitrage, de médiation et d'ambassade au cours de la période préislamique.
Sa vie
Bien que jeune, Omar faisait paître leur bétail et celui de ses tantes paternelles. Devenu grand, il s'occupa du commerce, déplacements fréquents au Cham qui englobait la Jordanie, la Palestine, la Syrie et le Liban.
Il n'était pas riche, par contre sa sévère personnalité inspirait crainte et respect. Il fut un grand sportif réputé pour sa souplesse, cavalier émérite. Il participa à de nombreux tournois de lutte dans la foire d'Okaz. Il faisait partie de l'élite de Quoreich, sachant lire et écrire, il était ambidextre, ayant une voix résonnante et puissante. Il était très sage et d'une lucidité surprenante.
Son fils, Abd Allah, raconte que son père était grand et fort, avec une peau claire, son visage d'un teint rosé. Selon Oubayd ben `Oumir, Omar fut d'une taille supérieure, d'une imposante carrure, chauve. Sa peau était blanche, il portait une moustache dégarnie de couleur rousse. Anas ibn Malek rapporte qu'Omar se teignait les cheveux avec soit du henné, soit avec du katam (plante en provenance du Yémen, qui, mélangée à l'eau, donne une couleur acajou foncé.)
Omar fut surnommé Abou Hafç "le père du lionceau", donc le lion, Omar a rapporté que c'était le Prophète lui-même, qu'il lui avait donné ce surnom. En effet, l'Envoyé d'Allah l'interpella un jour : "Tu veux tuer l'oncle de ton Prophète (Abou Lahab l'ennemi de l'Islam) ?" Omar lui répondit : " En effet, Ô Messager d'Allah !" Alors le Prophète lui dit : "Non ! Je ne veux pas que l'on dise que Mohamed tue ses parents !"
Grâce à son savoir, son intelligence, sa clairvoyance et son ouverture d'esprit, il créa une extraordinaire structure administrative qui marqua la Genèse de la civilisation musulmane.
On lui doit l'institution de l'ère de l'Hégire, le nouveau calendrier musulman. Conformément au Coran, il inclut les non-musulmans dans le droit à la zakât, impensable à l'époque en dehors du monde musulman.
Omar ben Al-Khattab et le Coran
Après qu'Abou Bakr eut été convaincu du bien-fondé de la suggestion de Omar ben Al-Khattab de recueillir le Coran, après la mort de 70 Compagnons faisant partie de ceux qui mémorisaient le Coran en entier, au cours de la bataille d'Al-Yamama, menée contre l'imposteur Mousaylama. Il demanda à Zayd ben Thabit le secrétaire du Prophète de s'en charger. Le travail de Zayd consista à rassembler les Sourates et les versets coraniques qui étaient déjà enregistrés du temps du Prophète d'Allah , mais écrits d'une façon éparse, sur des parchemins, des omoplates de chameaux, etc., et en faire un recueil complet, dans lequel les Sourates seraient réunies dans leur totalité.
Après la mort d'Abou Bakr son successeur Omar ben Al-Khattab ordonna que l'on regroupe l'ensemble du texte en un et unique volume, afin qu'il soit conservé. Ce Saint manuscrit fut conservé par Hafsa bent Omar et mère des Croyants .
Abd-Allah ben Mes'oud a dit : "Omar était le plus savant d'entre nous concernant le Coran. C'est lui qui fut le plus doué pour la compréhension de l'Islam. En cas de divergence sur la façon de lire un verset, on demandait de le lire de la manière dont le lit Omar."
Omar se distinguait entre tous les Compagnons du Prophète. Il éprouvait une passion pour toutes les sciences utiles. Il exigeait des gouverneurs d'avoir une connaissance parfaite de la géographie, surtout des régions qu'ils allaient gouvernaient. Lui-même, il s'y intéressait beaucoup, s'informant sur les us et coutumes des peuples, ainsi, il recommandait aux Musulmans d'apprendre les sciences de leur époque et d'en tirer profit pour leur bien-être. Il a dit entre autres : "Apprenez l'astronomie et la science des étoiles qui vous guideront en mer et sur terre ; et, en ce domaine, limitez-vous à cela."
Houdaïfa a dit : "On aurait dit que la science de tous les hommes était dans la tête de Omar !"
La justice de Omar
Aïcha la mère des Croyants, a raconté que l'Envoyé a dit : "Par celui qui détient l'âme de Mohammed entre Ses Mains, je vois les diables, qu'ils soient de l'espèce des génies ou de l'espèce humaine, prendre la fuite devant Omar. " (Rapporté par Tirmidi)
Selon Oqba ben `Adr, d'Abou Saïd Al-Khoudri l'Envoyé d'Allah a dit : "S'il y aurait un prophète après moi, ce sera Omar ben Al-Khattab." (Rapporté par Tirmidhi, Al-Hakim et Tabarani)
D'après Al-Fadl ben Abbas ( lui et son père), l'Apôtre d'Allah a dit : "Omar ben Al-Khattab est avec moi là où j'aime être, et moi je serais avec lui là où il aimerait être. La Vérité, après moi, sera avec Omar ben Al-Khattab, où qu'il soit !" (Rapporté par Boukhari)
Omar ben Al-Khattab et le califat
"Ô Croyants ! Vous m'avez désigné, et si je ne prétendrais pas être le meilleur parmi vous et le plus qualifié à votre service, ainsi que tout ce qui touche à vos affaires, je n'aurais jamais consenti à prendre la charge. Car il me suffit à endurer le joug d'attendre le Jour du Jugement Dernier ! Comment puis-je vous garantir vos droits ? Comment dois-je les gérer au mieux et les mettre à exécution convenablement ? Quelle politique devrai-je choisir pour vous gouverner ?"
Omar se trouvait dans un état tel, qu'il ne pouvait plus se fier ni à sa force de caractère, ni à sa dextérité. À moins qu'Allah , ne lui vienne en aide, et ne lui porte assistance !
Omar ne faisait rien sans la consultation (choura) ligne de conduite pour la gestion de l'État. Il disait : "L'avis d'une personne est comme un fil ténu. Deux avis comme deux fils tressés. Si les points de vue sont nombreux, cela donne une résistante corde." Il ajouta : "Une quelconque affaire traitée sans consultation (choura) ne ramène rien de bon."
Il ne décidait rien sans la consultation (choura). Il revenait sur sa décision, lorsque la consultation lui prouvait son erreur. Il fut entouré par les plus éminents Compagnons du Messager d'Allah . Ceux dont la compétence et la notoriété scientifique étaient reconnues. Les membres de ce conseil furent : Al-Abas (l'oncle du Prophète), son fils Abd-Allah qui ne le quittait jamais même dans ses déplacements, `Othman ben `Affan, Abd Ar-Rahman ben `Awf Ali ben Abi Talib et d'autres encore.
Omar le grand stratège
Omar était le grand stratège de l'armée musulmane organisant les programmes logistiques de l'armée. Il installa pour cela des casernements dans différentes villes avec vivres et chevaux. Il établit à Koufa une caserne pour la logistique avec, en réserve, quatre mille cinq cents à cinq mille chevaux, sous la responsabilité de Salman ben Rabi'a Al-Bahili.
Il réorganisa l'armée, en la dotant d'un service administratif. Il fixa la solde et prit en charge les familles des combattants pendant leurs absences. Il s'intéressa le plus du moral des combattants, et de leur piété.
Omar ben Al-Khattab fut le premier à organiser l'armée musulmane pour la reconstituer en une armée régulière. Il établit le service des soldats qui tenait les registres des noms des militaires, de leur grade, et de leur affectation. Il planifia la hiérarchie militaire et les différents pouvoirs :
Al-khalifa commandait à ses soldats,
Caïd avait les hommes sous ses ordres,
Emir Al-kourdouç à la tête de 1 000 hommes,
Emir Al-djaïch : le plus haut gradé était à la tête de 10 000 hommes ou plus. Il veillait lui-même à l'entraînement de la cavalerie à l'extérieur de Médine.
Omar mit sur pied le Conseil de guerre et fixa également la discipline militaire.
Il envoya à ses généraux cette "Note de service" :
"Vous ne devez en aucun cas maltraiter les guerriers musulmans, car vous risquez d'engendrer par votre conduite le désordre et le découragement. Ne les privez pas de leur droit, car vous les rendrez ingrats. Ne les faites pas camper dans des lieux malsains et marécageux, c'est une négligence qui les perdra physiquement ! " Omar ben Al-Khattab était très strict et très sévère concernant la conduite des Musulmans vis-à-vis des habitants des différentes villes et des régions conquises par les Musulmans. Il avait rédigé l'ordre suivant aux diverses troupes musulmanes :
"Si vous descendez dans un lieu et que vous faites un geste ou que vous énoncez ne serait-ce qu'un mot que le non-Arabe comprend comme étant une promesse de votre part au sujet de quelque chose, vous êtes dans l'obligation de vous en acquitter même si vous objecterez votre ignorance des us et des coutumes ou de la langue locale, cela ne vous dispensera pas de cette imputabilité."
Omar et les recommandations
Lorsque Omar désigna Sa'd à la tête de l'expédition contre les Perses (Al-Qadissya) il lui dit : "Ô Sa'd ben Wouhayb ! Écarte la prétention et l'orgueil de ton cœur, on dit que tu es de la famille des oncles maternels du Messager d'Allah ! En vérité, Allah n'efface pas le mal par le mal. Il efface le mal par le bien ! Allah n'a de lien de parenté avec personne, à l'exception du lien de l'adoration du serviteur vis-à-vis de son Créateur. Pour Allah, les riches et les pauvres, sont égaux. Il est leur Seigneur, et ils sont Ses serviteurs. S'ils se distinguent, c'est par leur abstinence, et ils ne peuvent atteindre ce qui est auprès d'Allah que par leur soumission totale. Alors rappelle-toi bien comment était le Messager d'Allah, depuis le commencement de sa mission jusqu'à ce qu'il rejoigne son Seigneur et maintiens-toi fermement à lui. Voilà à quoi je t'incite ! Si tu l'omets et t'en écarte, ton action sera illusoire, et tu seras parmi les perdants !"
Omar et les provinces musulmanes
La superficie de l'État islamique s'agrandit grâce aux victoires musulmanes par les prises de l'Iraq, du Cham : (Jordanie, Palestine, Syrie, et le Liban) et de l'Égypte, pour des mobiles de planification, et de défense des intérêts des Musulmans le calife Omar ben Al-Khattab découpa les terres conquises en provinces, à la tête de chacune d'elle, il désigna un gouverneur (wali). Une grande partie des gouverneurs furent des Compagnons du Messager Al-Moughira ben Chou'ba, Abou `Oubayd ben Al-Djarrah, selman Al-Farissi et Abou Moussa Al-Achâari.
La tâche des gouverneurs était de diriger les Offices, de prendre soin à l'application de la Loi d'Allah (cha'ria). De veiller sur intégrité territoriale et de combattre les ennemis de l'État Musulman. De faire régner l'ordre et la sécurité entre les citoyens avec la coopération d'un juge (cadi) et du directeur du cadastre. Le gouverneur était seul responsable des affaires financières de la province, dont il était garant devant le Calife.
Omar mit un service de surveillance des gouverneurs, concerné autant par leur méthode d'administrer que par les richesses qu'ils se procuraient. II nomma comme vérificateur (wakil) Mohammed ben Maslama. Un homme intègre dont la mission était de rendre compte au Calife de la véracité des plaintes que la population (musulmane ou non) déposait contre son gouverneur.
L'exemple de la plainte déposée par un Copte d'Egypte contre le gouverneur `Amr ben Al-`Aç et son fils. Ce fut lors d'une course de chevaux que le fils de `Amr ben Al-`Aç perdit contre un Copte. Il flagella ce dernier et l'emprisonna, en justifiant cette iniquité par son rang, c'est-à-dire "fils de deux nobles." Le Copte réussit à s'échapper de sa geôle, se rendit à Médine où il présenta son cas à Omar qui rappela de toute urgence `Amr ben Al-`Aç et son fils. S'étant attesté de l'exactitude des faits, il donna l'ordre au Copte de se faire justice lui-même en infligeant au "fils des deux nobles" le même châtiment que celui qu'il endura, puis il lui redonna le fouet pour qu'il fasse de même avec le père, ce que le Copte refusa, considérant qu'il avait obtenu satisfaction. C'est à cette occasion qu'Omar ben Al-Khattab énonça la mémorable allocution : "Depuis quand vous attribuez-vous le droit de réduire en esclavage des hommes, alors que leur mère les a engendrés libres ? "
Il libéra tous les esclaves et décréta l'abolition de toute forme d'esclavage en Arabie. Il se réunit annuellement avec ses gouverneurs, durant la période du grand Pèlerinage, pour d'une part, un compte rendu par les gouverneurs et, d'autre part, trancher les litiges, si litige, il y avait. Le rigorisme d'Omar en matière de justice était connu de tous.
On rapporta ceci : Le fils d'Omar qui était en Égypte, commit un adultère. Le gouverneur `Amr ben Al-`Aç n'a pas osé rapporter le fait au Calife, ce fut quelqu'un d'autre qui avisa Omar . Le Calife écrivit au gouverneur pour avoir le cœur net, `Amr confirma le délit. Il convoqua le gouverneur et son fils à Médine, où il flagella son fils en public conformément à la Loi d'Allah, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son fils mourut au quatre-vingtième coup de lanière.
C'est Omar qui sépara le pouvoir exécutif du pouvoir judiciaire. La fonction du juge (cadi) fut totalement indépendante, libre de toute contrainte et d'éventuelles influences des gouverneurs.
D'après Bourayda, Le Messager d'Allah a dit : "Sur trois juges (cadi) deux iront en Enfer et un au Paradis." (Rapporté par Abou Daoud)
Selon Chi'bi, Omar se mit d'accord avec le propriétaire d'un cheval qu'il voulait acheter. Il l'utilisa, sans en avoir acquitté le prix, pour le transport de matériaux. Entre temps, ledit cheval, lors de ce transport, se blessa le pied. Son propriétaire demanda réparation à Omar. Le Calife demanda à son adversaire de choisir un homme pour trancher ce litige. Le belligérant choisit Chouraih Al-Iraqi. Les deux parties lui posèrent le cas.
Chouraih dit à Omar : "Vous avez pris le cheval en bonne santé, vous devez le rendre en ce même état à son propriétaire." L'exactitude du verdict rendu par Chouraih plut à Omar, il le désigna au poste de juge (cadi) à Koufa.
Pour la surveillance des poids et mesures ainsi que la qualité des marchandises, Omar désigna une femme du nom de Ash-Shifa', afin d'inspecter, contrôler et supprimer les éventuelles exagérations publiques dans les marchés de Médine.
Il a été rapporté qu'un jour César dépêcha un agent vers Omar Ibn Al-Khattab pour s'enquérir de sa condition et de sa politique. Une fois à Médine, il demanda aux Musulmans : "Où puis-je trouver votre roi ?" On lui répondit : "Nous n'avons pas de roi, mais un Émir ! Il est quelque part, hors de la ville".
Il partit à sa recherche. Il le trouva couché à même le sable, et pour oreiller son bâton. L'apercevant dans cette posture, il fut impressionné et dit : "Cet homme, redouté de tous les rois par peur, mène une vie pareille ! C'est sûrement sa justice qui lui concède de jouir d'un sommeil aussi calme. Alors que notre roi, qui est inique, est toujours sur ses gardes."
Tabari rapporta qu'Omar ben Al-Khattab a dit : "Si un pâtre, au bord du Tigre ou de l'Euphrate, (deux fleuves d'Irak) égarait un mouton, j'aurais la crainte qu'Allah ne m'en demande des comptes, pour ne pas veiller sur son bien."
On rapporte, un jour, Bilal vint voir Omar Aslim son serviteur, l'informa qu'il dormait. Bilal en profita pour demander comment se conduisait Omar avec les siens et son entourage. Aslim lui répondit : "C'est le meilleur des hommes, mais quand il se met en colère, cela fait peur !"
Bilal lui dit : "Si chaque fois qu'il se mette en colère, tu lui lis le Coran, il s'apaisera et sa fureur disparaîtra." Parlant de la justice, Omar dit : "Cette responsabilité nécessite quelqu'un qui se comporte avec une sévérité, sans coercition et une bienveillance sans complaisance."
Ainsi fut Omar le calife juste. Al-Farouq : le séparateur entre le bien et le mal, la justice et l'injustice. Entre l'équité et l'iniquité, la légalité et l'illégalité, l'honneur et le déshonneur, la vertu et le vice, l'honnêteté et la malhonnêteté et enfin entre la dignité et l'indignité.
`Omar fut poignardé dans la mosquée de Médine pendant la prière du fajr par un esclave persan. Il mourut trois jours plus tard à la suite de ses blessures. `Omar qui institua la shoura désigna les mouhajiruns, afin qu'ils élisent entre eux et parmi eux le prochain calife au détriment des ansars. Ces derniers seront écartés du pouvoir suprême et commandements militaires, ce qui posera un problème politique qui éclatera sous Othmân ibn Affân.
Qu'Allah le Tout-Puissant l'enveloppe dans Sa miséricorde.
يُرِيدُونَ أَن ﻳُﻄْﻔِﻮُٔ اْ نُورَ ٱلله بِأَفۡـوَٰهِهِمۡ وَ ﻳَـﺄﺑﻰ اؐللهُ إِﻵ أَن ﻳُﺘِﻢَّ نُورَهُۥ وِلَوۡكَرِهَ اؐلۡكَـٰفِـرُونَ
"Ô Allah, vivifie nos cœurs et accorde–nous les mêmes grâces que celles qu’ont reçues nos nobles prédécesseurs !"
Wa Allâhou A’lam
Allah est le plus savant
Seul Allah est Parfait.
Le savoir parfait appartient à Allah, et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes, soit Loué et que paix et salut soient sur notre Prophète Mohammed , ainsi que sur sa Famille, et qu’Allah soit satisfait de ses successeurs (califes) bien dirigés : Abou Bakr, 'Omar, 'Othman et Ali et les autres compagnons et ses Frères jusqu'au Jour de la Résurrection.
Si j'ai écrit quelque chose qui contredit ce qu'Allah dit, ou ce que le Prophète Mohammed a dit, fait ou toléré, ou un principe établi par consensus, il s'agit d'une erreur de ma part et l'influence du diable, cela est à délaisser. Seul le Prophète Mohammed est infaillible dans ce qu'il a dit ou a fait.
Je demande humblement à Allah de m'accorder la sincérité dans l'intention et Sa Clémence et d'unir tous les musulmans
sous la bannière du Prophète Mohammed afin que nous soyons parmi les gagnants le Jour du Jugement.